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7.1.2.3. Bourgeons

Un premier cas de variabilité est celui de la disposition des bourgeons sur les rameaux, comme chez S. purpurea. Aisément reconnaissable à ses bourgeons opposés, cette espèce présente néanmoins régulièrement des rameaux à disposition alterne (fig. 9). Certaines autres espèces peuvent parfois présenter des bourgeons opposés (S. caesia et S. helvetica), notamment à la base des rameaux de l’année.
Concernant la forme des bourgeons, l’observation doit être principalement portée sur le rapport longueur/largeur et sur la forme de l’apex (conique/aplati, obtu/aigu – fig. 10).

Les variabilités de taille et de forme des bourgeons peuvent être liées à leur position sur le rameau ou à leur nature (floral ou foliaire). Sous l’effet de la dominance apicale, les bourgeons terminaux des rameaux principaux (dits « rameaux dominants ») sont plus développés. Ce sont eux qui sont à observer de préférence et sur lesquels on effectuera les mesures. Les bourgeons situés à la base des rameaux ou sur les rameaux de 2 ans sont en règle générale plus petits, voire atrophiés, et présentent une tendance à l’arrondissement.
Chez certaines espèces, les bourgeons floraux et foliaires présentent des aspects différents en taille et en forme (S. caprea, S. daphnoides, S. hastata par ex. – fig. 10). Cette dissemblance peut être très utile à l’identification. Elle est toutefois plus ou moins facile à observer. En effet, les bourgeons floraux se développant principalement sur les rameaux dominants, les individus juvéniles ou les rameaux « dominés » des individus âgés en sont souvent dépourvus, ce qui ne facilite pas l’identification.